Cette méthode de jardinage a été inventée aux USA par Mel Bartholomew, un ancien ingénieur qui, souhaitant se mettre au jardinage, ne désirait pas pour autant suivre les méthodes traditionnelles. Il s’est interrogé sur la nécessité pour un particulier de cultiver des dizaines de plants de légumes de la même espèce avec la méthode de cultures en ligne. Le carré potager tel qu’il le définit permet la confection d’un potager même sans disposer de beaucoup d’espace et produisant des petites quantités de légumes à la fois. La méthode repose sur une culture en bac assez classique mais ce bac est divisé en petits modules, permettant des plantations denses. La méthode de M. Bartholomew conseille un carré de 1,20 m de côté, divisé en 16 petits carrés de 30 cm de côté. Depuis, cette méthode a été plébiscitée, transformée, adaptée, par de nombreux jardiniers.
Lisez notre article sur la méthode française du potager en carrés : Le potager en carrés par Anne-Marie Nageleisen : « écologique, économique et ludique »
Pour en savoir plus, lisez nos conseils sur Vive le potager au carré et sur la rotation des cultures.
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Bien qu’un lapin domestique doive passer la plus grande partie de son temps à l’extérieur, dans l’herbe, il y a des moments où il va rester dedans, la nuit par exemple, ou lorsque vous partez travailler, ou quand les températures extérieures deviennent trop basse. Un enclos pour lapin est alors à préférer très largement à la cage, ne serait-ce que parce qu’il offre plus d’espace au lapin pour sauter et se défouler un minimum. Il peut également s’y reposer, manger et boire, faire ses besoins en toute tranquillité et sécurité. Car il n’est pas toujours judicieux de laisser votre lapin libre d’aller et venir dans votre logement sans surveillance. Fils électriques au sol qu’il peut mordiller, portes ouvertes par lesquelles il peut s’échapper, plantes toxiques qui peuvent le rendre malade… Alors, comment choisir l’enclos d’intérieur pour un lapin ?
Celle-ci doit être adaptée à la taille du lapin, qui doit pouvoir faire plusieurs bonds dans la longueur comme dans la largeur. Le minimum est de 4 m2. Et plus votre lapin devra passer de temps enfermé dans cet enclos, plus celui-ci doit être grand.
L’enclos doit aussi permettre de faire plusieurs espaces : un pour la nourriture, un pour les besoins (sachant que les 2 doivent être côte à côte, les lapins font leurs besoins pendant qu’ils mangent !), un pour le repos, et un pour jouer.
Et plus c’est grand, plus votre lapin y sera bien. Et plus il restera en bonne santé.
Astuce : si vous n’avez pas beaucoup de place, pensez à ajouter un étage accessible grâce à une rampe, l’espace disponible pour le lapin sera accru sans grêver le vôtre. Dans ce cas, prévoyez quand même 2 m2 au sol pour qu’il puisse se dégourdir les pattes.
La hauteur est aussi à prendre en considération pour bien choisir l’enclos d’intérieur pour un lapin. Il faut que le lapin puisse se mettre debout sans pouvoir sortir. On considère qu’un enclos pour un lapin nain doit mesurer au moins 50 cm de haut, et 70 cm de haut pour un lapin bélier ou autre espèce plus grande.
Sachez qu’il existe des filets à placer au-dessus de l’enclos pour éviter que le lapin s’échappe, au cas où votre petit compagnon serait le roi de l’évasion !
]]>Dominique : En fait, ce n’est pas évident à expliquer. Mais il y a un côté magique de voir les plantes grandir et je me surprends à aller dans la serre pour voir ce qui a poussé dans la nuit… d’en prendre soin… je ne saurais pas mettre des mots dessus en fait. C’est un peu comme une pouponnière. Il y a une addiction clairement derrière…
Dominique : J’ai eu une époque où je ne faisais pas les choses comme il faut, je plantais, puis je me disais, la nature va se débrouiller. Et puis en fait non, ce n’est pas si simple que ça. En fait dans la nature, il règne une loi qui est assez simple à comprendre, c’est la loi du plus fort. Donc si vous laissez faire la nature, ce sont les plantes les plus fortes qui vont prendre le dessus. Et en l’occurrence les plantes les plus fortes, c’est ce qu’on appelle les mauvaises herbes, les indésirables.
Et donc on ne peut pas laisser faire la nature. Il va falloir qu’on mette notre grain de sel pour pouvoir organiser un petit peu les choses de façon à ce que des plantes, qui en réalité ne sont pas des plantes de chez nous – la plupart des légumes qu’on fait pousser dans le jardin, ce sont des légumes qui viennent d’Amérique du Sud en réalité : les tomates, les courgettes etc. – il va falloir les aider.
La première des choses, c’est effectivement, leur offrir un sol qui va apporter les nutriments nécessaires. La 2e chose, ça va être d’éviter qu’elles s’en prennent plein la figure avec le soleil et la pluie, et c’est pour ça que le mulch est important parce que ça va faire comme un vêtement sur une peau. Ça va les protéger en réalité. Et enfin, il va falloir aussi lutter contre toutes les maladies qui peuvent arriver. Parce que forcément, comme le climat n’est pas celui qui est vraiment le plus adapté à ces plantes, elles ont du mal à se défendre.
Et en l’occurrence avec les tomates par exemple, c’est le mildiou qui arrive très vite et en plus, moi je suis à un endroit pas très très loin de la Marne qui est assez humide, donc c’est chaque année assez compliqué de lutter contre les maladies cryptogamiques.
Eloise : Et tu m’avais dit un truc intéressant, un jour, c’est qu’il faut accepter quand on fait du potager d’avoir une part de perte. Tu ne pouvais pas sauver toutes tes plantes face aux maladies, aux insectes, etc. C’est déjà un combat perdu d’avance et c’est pour ça que justement, on produisait un peu plus aussi quelque part, ça compensait cette perte.
Dominique : C’est vrai, il faut être très très humble là, parce que ce qui a marché une année peut très bien ne pas marcher l’année suivante. En fonction des aléas climatiques. Au niveau des fruits, c’est flagrant et il y a des années où ça ne va pas bien donner. On ne sait pas pourquoi, on ne voit pas la différence par rapport aux années précédentes, mais c’est assez global, donc il y a des choses qui se passent, il y a des choses qu’on ne comprend pas encore et je pense que pour les légumes c’est un petit peu pareil aussi.
C’est pour ça aussi que c’est important de varier la production parce qu’il y a des choses qui peuvent ne plus marcher du tout, au moins on peut se refaire la cerise sur d’autres choses.
Oui, c’est un peu eux qui m’ont donné la volonté de plonger un peu plus dedans. Le jardin depuis que je suis toute petite, ils le font. Quand j’étais adolescente, je rechignais à les aider parce que j’allais tirer l’eau de la citerne ou on allait chercher du mulch, donc c’est épuisant et c’est physique. Mais après, c’est vrai que le résultat est génial. Et puis, j’ai voulu faire l’école de plantes de Paris, qui formait à l’herboristerie.
Donc en parallèle, moi je lui parlais des plantes que j’avais vu en cours et donc il se renseignait. Il achetait les graines, il plantait donc en fait, on s’autoalimentait l’un l’autre de connaissances et de pratiques.